Bistorte

Polygonum bistorta L.

Famille : Polygonaceae

Autres Noms : couleuvrée, langue-de-bœuf , serpentaire rouge

Une printanière rose pour changer un peu !
On la retrouve dans les prairies humides des montagnes.

Bistorte = tordue comme sa racine (rhizome) en forme de tire bouchon
Elle possède une action anti-inflammatoire intéressante dans les maux de bouche (aphtes, gingivites avec saignements, maux de gorge).

Une légende raconte qu’un loup mordu par un serpent aurait creusé et mangé ses racines, d’où son nom de serpentaire. Son pouvoir vulnéraire (qui guérit les blessures) est aujourd’hui reconnu.

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Propriétés : Astringente, hémostatique, anti-inflammatoire, antioxydante, anti-bactérienne, analgésique, sédative, cicatrisante…

Indications : hémorroïdes, diarrhées, ulcère de l’estomac, blessure (pour stopper une hémorragie), maux de bouches , leucorrhées

Utilisation sous forme de Teinture Mère de parties souterraines ou d’extraits.

Les jeunes feuilles sont consommées en salade, en quiche.
La Bistorte est très riche en tanins et nécessite plusieurs rinçages pour son utilisation culinaire afin d’en enlever son amertume.

Bourse à pasteur

Capsella bursa-pastoris (L.)

Famille : Brassicaceae

Autres noms :  molette à berger, capselle, bourse de capucin, bourse de Juda, moutarde de Mithriade, bourse-à-berger, shepherd’s-purse, borsapastore.

Dans nos jardins ou en pleine nature (champs, chemins, terres remuées) cette belle herbacée est un trésor. Facilement reconnaissable ; ses silicules (capsules) contenant les graines  sont en forme de coeurs.

Cette plante hémostatique est recommandée  pour réguler le flux menstruel, l’insuffisance veineuse, la crise hémorroïdaire. En application locale, elle soulage les saignements de nez, les petites blessures. On la recommande en bain de de bouche pour les gencives qui saignent. En cas d’ulcère, nous la conseillons  sous  forme de tisane. Astringente, on l’utilise aussi comme remède contre les diarrhées.

Cette belle plante fait également le cas d’études   :
– en cas de cancer ;  elle empêcherait la croissance des tumeurs (l’acide fumarique qu’elle contient en serait la clé ! )
– sur l’activité antimicrobienne : elle agit au niveau de la résistance microbienne
– sur l’action répulsive contre les insectes….

Posologie : infusion (10 à 15 minutes) de parties aériennes ; 20 g max pour 500 ml d’eau pour une utilisation orale ou locale

Les jeunes feuilles sont consommées en salade, tout comme les boutons, les fleurs et les jeunes fruits. Les feuilles en rosettes nous rappellent les pissenlits. Son goût proche du choux nous rappelle qu’il appartient à la même famille.

Salicaire

Herbe aux coliques

Lythrum salicaria. L.

Famille : Lythraceae

Autres noms :  Lysimaque rouge, Lysimaque pourpre

Je vous présente l’indispensable dans la trousse du voyageur.
En cas de tourista, l’extrait sec de Salicaire remplace à elle seule votre « Imodium », votre « Ercéfuryl », votre « Spasfon ».
En effet, elle stoppe les diarrhées par la présence de tanins (5% minimum), modère le péristaltisme intestinal, tandis que son action antiseptique traite la cause des troubles. Que demander de plus ?

On la retrouve dans les zones humides, le long des chemins et des cours d’eau.

La cueillette des sommités fleuries a lieu en été par temps sec.

La Salicaire est également hémostatique (présence de salicarine), anti-inflammatoire. Ainsi,  des compresses d’infusions en usage local sont indiquées en cas de crise hémorroïdaires.
Une autre  étude lui confère un pouvoir hypoglycémiant en cas de diabète .

Infusion de sommités fleuries séchées : 5 g pour 250 ml  d’eau
Extrait sec : 200 mg max 6*/jour ; 2 gélules de suite puis 1 après chaque selle liquide.

Attention : prendre à distance d’autres médicaments, car son administration simultanée retarde leur absorption.