Épine-vinette

Berberis vulgaris L.

Famille : Berberidaceae

Autres noms : petite vigne, berbéris

L’écorce interne des rameaux de cet arbrisseau touffu et épineux est jaune. Dans la théorie des signatures, cette couleur jaune (comme la bile!) l’indique dans le traitement des lithiases biliaires. Elle traite également les lithiases rénales. 
Très rapidement toxique ; on l’utilise plus facilement à dose homéopathique où elle traite les dyspepsies mais aussi l’eczéma,le psoriasis, les mycoses cutanées, les arthralgies, les lombalgies, l’hyperuricémie.

Fébrifuge, antispasmodique, cholagogue, cholérétique, antimicrobienne, antiamibienne, antihypertensive ; on l’emploie uniquement sur un temps court. 

Utilisation : 

Extrait fluide : 1 à 3 g/j
Teinture Mère : 3*5 gouttes/jour
Poudre de plante : 3*0.3 g/jour
Extrait sec : 3*0.05 à 0.15g/jour

Plantain lancéolé

Plantago lanceolata L. 

Famille : plantaginaceae

Autres Noms : Herbe à 5 coutures, oreille de lièvre, psyllium bond d’Allemagne

Cette belle plante vivace en rosette nous paraît si commune que l’on en oublierait ses bienfaits. Cette variété présente des nervures parallèles ;  il en existe d’autres : le grand plantain (Plantago major L) et le plantain intermédiaire (Plantago media L). Leurs propriétés sont identiques.

C’est la plante du randonneur !
Suite à une piqûre, mâcher une feuille (ou la réduire en purée par friction afin d’en retirer le suc) et l’appliquer sur la piqûre. Son action anti-inflammatoire ainsi qu’antiallergique  soulagera rapidement les démangeaisons et les réactions cutanées. Je n’ai pas trouvé mieux sur les piqûres de taons  ; le résultat est stupéfiant, à en faire pâlir les crèmes corticoïdes.
On l’applique  sur les petites blessures pour stopper un saignement et favoriser la cicatrisation. Le randonneur peut ainsi placer les feuilles sur les ampoules ; dans les chaussures,  le plantain aurait une action contre la transpiration.
Le plantain est  recommandé par voie locale dans les affections dermatologiques, les crevasses, les gerçures, les écorchures,les ulcères, les piqûres d’insectes. En collyre il apaise l’irritation ou la gêne oculaire.
Les anciens l’indiquait également  en traitement de l’acné. C’est sa  concentration en zinc qui justifie cet emploi.

Si notre randonneur a pris froid, l’infusion de feuilles lui sera bénéfique. La concentration de ces dernières en tanins et en mucilages, lui apporte une action anti-inflammatoire des voies aériennes ; il est mucolytique et antitussif (par action antispasmodique des muscles lisse des bronches).

Infusion voie orale : 4 g pour 250 ml d’eau
Infusion voie locale : 4 g pour 200 ml d’eau ou
Cataplasmes de jus de feuilles fraîches.

Les jeunes feuilles se consomment en salades, le bouton floral rappelle le goût des champignons.

Lierre terrestre

Glechona hederacea L. 

Famille : Lamiaceae

Autres noms : couronne -de-terre, rondotte

Lierre terrestre

Cette plante rampante est de circonstance.
Voici venu le temps des premières pathologies hivernales. Le froid s’installe doucement et les tisanes sont à nouveau plus appréciées.
Par son action anti-inflammatoire mais aussi mucolytique et expectorante, le lierre terrestre est indiqué dans les sinusites, les toux grasses, les affections bronchiques bénignes. Son pouvoir antimicrobien empêchera également les surinfections de ses dernières.

Infuser à couvert  5g  des partie aériennes (feuilles, fleurs) dans 250 ml d’eau ; ajouter une cuillère à café de miel et déguster.

Par voie externe, elle est vulnéraire, c’est à dire qu’elle améliore la cicatrisation des petites blessures.
Une étude montre l’action anti-tumorale grâce à la présence d’acide ursolique.