Echinacée

Echinacea angustifolia DC
Echinacea purpurea (L.)
Echinacea pallida

Famille :  Asteraceae

Autres noms : Equinacée

Cette grande fleur composée est une de nos plus grande médicinale pour affronter l’hiver !

Trois espèces sont recensées  : l’échinacée à feuilles étroites, l’échinacée pourpre, l’échinacée pâle. Leurs racines ainsi que les parties aériennes sont utilisées pour stimuler nos défenses immunitaires. L’échinacée stimule la phagocytose ainsi que la production d’anticorps et la synthèse d’interférons. Elle est conseillée à titre préventif et aussi en traitement curatif des Maux d’hiver car elle est aussi anti-inflammatoire, bactériostatique et antivirale.

Nous la retrouvons donc dans toutes les pathologies ORL d’origine virale ou bactérienne. Cette plante (Echinacea pururea) est également intéressante dans la cicatrisation car elle restaure le tissu conjonctif.

Utilisation :

  • Prévention : EPS (Extrait de plantes standardisé)  5 ml/jour , extrait fluide : 50 gouttes/jour, TM (Teinture mère) : 50 gouttes 2*/jour
  • Traitement : extrait fluide : 1 à 2 ml 3*/jour ; extrait sec 150 à 300 mg 3*/jour
  • Application locale d’extrait fluide dans les retards de cicatrisation 2*/jour
  • Infusion de 2.5 g (sommités fleuries)  pour 250 ml d’eau  ou décoction ; plus rare ;  de 1 à 3 g de racines de plus de trois ans (Echinacea angustifolia uniquement ! ) pour 250 ml d’eau.

Voici de quoi préparer l’hiver.
Attention le traitement ne doit pas dépasser 8 semaines. Ne pas administrer en cas de maladies auto-immunes. Eviter pendant la grossesse et l’allaitement.

Euphraise

Euphrasia Rostkoviana ; Euphrasia officinalis L. ou stricta

Famille : Scrophulariaceae

Autre nom : Casse-lunettes

Après l’avoir cherchée plusieurs jours, la voici enfin en tapis !

Je profite de mon séjour (Ballade du jour :  Mont Cenis) pour vous présenter l’Euphraise.

Cette petite plante annuelle était autrefois employée en infusion comme astringent dans les maladies des yeux.
Aujourd’hui encore, elle est proposée sous forme de collyre en dilution homéopathique dans les affections oculaires d’origine allergique, les blépharites, les conjonctivites, les larmoiements, les orgelets, la fatigue oculaire.

Par voie interne on l’utilise contre l’enrouement , le coryza ou encore la toux. Infuser 2 à 3g de plante pendant 5 minutes pour une tasse d’eau chaude.
En cas d’écoulement nasal, optez pour la  teinture mère à raison de 5 gouttes 3 fois par jour.

Son nom est en rapport avec l’une de des trois grâces . Euphrosine est la déesse de la bonne humeur, de la joie et de l’hilarité.